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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 21:00

LES TRANSPORTS EN COMMUN

 

De l’origine à la seconde guerre mondiale :

 

C’est après de longues tractations et recherche de fonds, que fut créé en 1911 le réseau concédé des tramways de la Vallée de la Fensch par la Société Lorraine des Chemins de Fer.(Lothringissche Eisenbahn Gesellschaft)

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                                 Le réseau de tramways dans la Vallée de la Fensch

Des grands travaux furent engagés dans les communes traversées par ce ″ train électrique à voie étroite ″. A Algrange un plan d’élargissement de la rue principale dû se faire, on rasa des maisons au niveau de la place du marché actuelle. (la première école faisait partie du lot) Au terminus d’Algrange, une voie de dégagement servait à l’inversion des motrices.

A Knutange une voie de bifurcation fut créée au viaduc pour Fontoy et Algrange. Sur cette desserte Knutange-Algrange existait deux emplacements pour la manœuvre lors des croisements.

Le tramway descendant d'Algrange vers Knutange                                                     

Le trajet Thionville-Algrange long de 17,690 km, qui comportait 18 arrêts, était initialement prévu pour une durée de 66 minutes ; il dut être porté à 82 minutes, mais sera ramené à 75 minutes, l’accoutumance et la discipline du public aidant. La vitesse des véhicules était limitée à 16km/h dans la traversée des localités et à 36 km/h en rase campagne. Il était également recommandé au conducteur de ralentir chaque fois que le tramway croisait un attelage.                                             

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Deux lignes furent donc créées ; la ligne Thionville - Fontoy avec embranchement Knutange – Algrange et Florange – Fameck et la ligne particulière Thionville – Basse Yutz.

L’inauguration officielle eut lieu le 8 mai 1912.

 

En 1913, les tramways transportèrent 3 561276 voyageurs et parcoururent 1 059767 km. Le parc se composait de 20 motrices et de 12 remorques. Celles-ci avaient 18 places assises et 16 debout. Deux remorques étaient réservées aux jours de marché ou de manifestation publique quelconque, avec 22 places assises et 38 debout. Le chauffage des remorques fut assuré à partir de 1913.

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                                          Ticket de tramways de la Vallée de la Fensch

 

A ce moment, le personnel assurant le trafic était au nombre de 60 personnes. A partir de 1915 et jusqu’à la fin des hostilités, des ″ Schaffnerin ″ ou receveuses assurèrent la relève; elles furent une quarantaine en 1916, dont l’uniforme avec tablier-manteau (Mantelschürze) à col et ceinture, assorti d’une casquette numérotée, fit alors sensation.

 

A l’issue de la première guerre mondiale, la Société fut placée sous séquestre et, en avril 1920, la Société d’Electricité et de Gaz de la Basse Moselle reprit cette exploitation à son compte.

 

 En 1930, le réseau employait 140 agents, disposait de 24 motrices et de 14 remorques. En 1931, fut construite une nouvelle ligne : Hayange-Neufchef, la SEGBM ouvrira cette ligne en 1932. Jusqu’en 1940, l’exploitation du réseau resta pratiquement stationnaire. L’arrivée des troupes allemandes en 1940 marqua l’arrêt de l’exploitation, qui ne fut reprise qu’en novembre de la même année. Dès la Libération, le 18 septembre 1944, l’exploitation du réseau retrouva son rythme d’avant-guerre.

 

La création du Sitcovaf et de la Trans-Fensch :

 

En 1946, la Société de Transports de la Basse Moselle, filiale de la Société d’Electricité et de Gaz de la Basse Moselle, fournit les premiers autobus au réseau de tramways. Ces autobus s’imposèrent progressivement et finalement le 22 septembre 1952, les tramways effectuèrent leur dernier voyage.

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                                              Bus avec roues jumelées à l'arrière


A cette transformation technique, s’ajouta une transformation des structures : 12 communes de la Vallée de la Fensch se regroupent pour assurer le pouvoir concédant des transports en commun, à la place du département de la Moselle qui l’assurait jusqu’alors. Ainsi fut créé le 22 juillet 1950, le syndicat Intercommunal des Transports Concédés de la Vallée de la Fensch, dont le 1er président fut M.Houllé, maire de Sérémange-Erzange.

 

 

Le premier problème qui se posa fut celui de créer une nouvelle société de transport. Il fut fortement question de mettre en place une Régie, mais finalement, c’est une Société d’économie mixte qui fut créée : la TRANS-FENSCH. Les ¾ du capital étant détenu par les communes du Syndicat et le quart restant étant réparti dans le public. C’est M.Wahrheit, maire de Florange qui fut le 1er président-directeur général de Trans-Fensch.

 

Finalement, c’est le 1er janvier 1952 que le nouveau système entra en vigueur, le contrat définitif entre le SITCOVAF et son exploitant n’étant signé que le 20 mai 1958.

 

Des lignes furent rachetées à des transporteurs privés : (Thionville-Metz, Algrange-Metz, Volmerange-Thionville et Metz-Woippy) Le développement de lignes publiques fit que le nombre de kilomètres augmenta de 47,3% de 1975 à 1978. Un nouveau versement-transport institué le 15 décembre 1975 redonna un second souffle aux transports de la vallée. De 1976 à 1978, ce fut 14 nouvelles communes qui s’ajoutèrent aux 18 qui composaient le SITCOVAF.
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                                             Madame le maire d'Algrange coupant le ruban inaugural
                                   

L’arrêt des grandes installations sidérurgiques et minières dans les années 1978/1985 fit perdre à cette société un grand nombre de personnes transportées. Mais avec d’autres ouvertures (centrale de Cattenom) les investissements reprennent avec l’achat de nouveaux autobus, la construction d’abris-bus…

 

Le transport en commun dans la vallée n’est donc pas mort, malgré ses difficultés mais sous quelle forme le verrons nous dans cinquante ans ????

 

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commentaires

H
<br /> <br /> En 1969, lors de mon arrivée dans la vallée de la Fensch et empruntant pour la première fois les transports en commun; je fus surpris par la tenue très martiale d'un contrôleur. En plus<br /> de son uniforme d'apparence militaire, il portait une casquette à "l'allemande", ce qui lui conférait une certaine autorité naturelle.<br /> <br /> <br /> <br />
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